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Deux vols magnifiques en Beaufortain, avec un pilote très sympathique (salut Robin) et au retour des images sublimes plein la tête, le Mont-Blanc et ses aiguilles, pour un "baptême en montagne" ce fut simplement le rêve. Ce qui n'a évidemment pas baisser l'envie d'apprendre à piloter ! Robin a bien senti que j'étais motivé (il me le dira plus tard) mais je reviens au bureau avec le suspens de savoir si ma proposition sera acceptée par mon "boss" ?!
Toujours pas simple, mais normal, pour le rencontrer, donc comme avant, mieux vaut patienter et avoir une situation favorable. Et un jour, une m'est proposée début novembre, j'ai beau me dire que "je suis prêt" pour en discuter avec lui, comment savoir la perception qu'il aura de ce projet personnel et de ce que je lui proposerai pour le rendre possible ? Le jour dit me voilà dans son bureau : prêt, pas stressé mais terriblement conscient de l'enjeu et que tout devrait se dérouler très vite. L'ambiance est détendue, il ne semble pas avoir d'urgence à traiter, on commence à discuter.

Et je lui expose le projet, alea jacta est comme disait l'autre : et là, coup de théatre, le truc magistral que je n'avais évidemment pas imaginé, ni même que j'aurais pu envisager !
Lorsque je lui dis que j'aimerais passer la licence de pilote privé d'avion, il me répond tu tac au tac "comme j'aimerais pouvoir le faire" !! Autant dire que ça m'a détendu illico et je me suis instantanément dit que c'était vraiment bien parti, il ne restait plus qu'à aborder les modalités. Qu'il a estimé recevables : il s'agissait tout simplement de travailler une heure de plus chaque jour pour pouvoir prendre le mardi après-midi. Comme c'était un jour fixe, toutes les semaines et pour une période de plusieurs mois, il y avait matière à être dans une situation stable côté organisation. Bien sûr, en cas de besoin impérieux, il était convenu que j'acceptais d'annuler la séance.
Dans les jours suivants tous les détails ont été mis sur pied, de sorte que fin novembre il n'y avait plus aucune forme d'obstacle à la concrétisation et je me suis rendu à l'aéroclub pour signer le sézame ouvrant la porte à cette formation : le rêve devenait terriblement réel.

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En fait, la première séance d'instruction était programmée le 28 décembre !
Pour mémoire, j'ai installé le simulateur le 25 décembre 2015 et un an plus, quasiment jour pour jour, j'avais un premier vol d'instruction ! Si cela n'est pas hallucinant, alors je ne sais pas ce que ça veut dire. Je vais donc débuter cette formation à un peu plus de 48 ans, ça va, c'est pas encore trop tard, on va voir ce que je suis capable de faire, car tout de même, dans l'absolu rien ne dit que je vais pouvoir le faire, c'est un peu un saut dans un grand ... vide ? non, inconnu, mais si on se base sur la motivation alors ça devrait bien se passer.

Justement, à propos de motivation, en cette d'année j'avais déjà acheté - et lu, entièrement - le manuel du pilote, aux éditions Cépaduès. En fait, je l'avais acheté en milieu d'année et je l'avais dévoré un peu tous les jours. Certaines choses étaient tout à fait compréhensibles, d'autres un peu moins et la météo restait le plus difficile, avec la réglementation.
Transition toute trouvée pour aborder un détail amusant de la formation théorique/pratique du pilote d'avion : contraitement au permis auto où il faut d'abord passer le code, appelée partie théorique du pilote, on peut commencer à apprendre à piloter avant de devoir passer en formation ! Cela est surprenant de prime abord, mais en réalité, une fois que l'on commence à voler, ça ne l'est plus. Nous aurons l'occasion de revenir sur la formation.
Lors de l'inscription à l'aéroclub j'ai donc pris connaissance des modalités pour m'inscrite et débuter les cours hebdo donnés à partir de février pour une durée de 20 séances en 4 mois : 2h00 en "présentiel" au club les samedis fin d'AM. Je sens que ça va être dense mais ô combien intéressant. Et mine de rien, il va falloir assurer cette présence toutes les semaines, sauf une ou deux de mémoire, mais quand on aime on trouve toujours des solutions, ce qui n'empêche pas de me dire que certaines fois ce ne sera pas simple après une rando, du moins au retour des beaux jours.

Voilà donc résumée cette année un peu particulière qui m'aura fait passer de randonneur pédestre à apprenti homme volant ! :-)

J'ai déjà eu l'occasion de le faire en personne, mais je cède volontier au plaisir de remercier à nouveau ici mon "boss" de l'époque car ce serait fort injuste d'oublier qu'il a contribué de manière significative à sa concrétisation : une fois encore, un grand merci à vous N.