Au préalable, une information sur la liaison Internet avec le serveur, puisque le mieux est d’alimenter le simulateur depuis son cloud. A l’évidence la fibre est à privilégier. Si ce n’est pas possible, il est préférable d’avoir une très bonne liaison stable : voir les chiffres de Microsoft.
Au-delà du lien direct instantané durant le vol, il faut aussi penser aux mises à jours qui seront d’autant plus longue - et pénible, car assez fréquentes tout de même - qu’avec une liaison « bas débit ».

L’occasion de dire que si ce point n’est pas assuré, c’est ici que peut se poser la question d’un autre simulateur comme Xplane ou P3D. Mais comme ici le but n’est pas de comparer les simulateurs entre eux, ce sujet n’est pas développé.


Basiquement, meilleure est la configuration matérielle en terme de puissance, meilleur sera le simulateur puisque c’est probablement l'un des logiciels qui demande le plus de puissance brute. Même si FS apporte gain par rapport aux précédents, la machine doit être « musclée ».

Une règle à ne pas perdre de vue est qu'il faut une configuration équilibrée entre tous les composants : inutile de prendre un processeur "mou" avec une "super carte graphique" (CG) ou l'inverse. Par exemple, le processeur doit pouvoir alimenter la CG : plus elle est puissante, plus le processeur doit l'être.

 

Prendre un processeur à 4 GHz minimum. De manière native, il peut y avoir un overclockage qui mettra la fréquence au dessus de cette valeur. Prendre moins n’est pas rédhibitoire, mais ce n’est pas partir sur la meilleure base.

0069 refroid CPU

 

Carte graphique : composant incontournable. Disposer de 8 Go au moins, voire même 12 Go de préférence.

Nous sommes dans la génération des GeForce 3000 : mais en ce moment elles sont très (trop) chère. Donc il est préférable d’envisager une génération 2000 : 2060, 2070 ou 2080.

0069 CG

 

Côté mémoire : RAM de 16 Go est un strict minimum. En fait, il ne faut pas hésiter à installer 32 Go d'emblée pour ne pas se mettre de limitations rapidement.

Pourquoi pas 64 Go, mais dans l'immédiat est-ce un réel bénéfice ?

 

Disque dur : Flight Simulator grossi avec le temps. On part donc plutôt sur de la capacité en To (TeraOctets)

Préférer des disques SSD pour les vitesses d'accès. Le minima à présent est de 1 To pour avoir de la marge (voir partie logiciel ...) entre Windows et le simulateur.

Une meilleure combinaison consiste à disposer d’un SSD de 500 Go pour Windows et d’un 2ème SSD de 1 To pour le simu.

0069 SSD   0069 Alim HD

 

Écran : A chacun de de voir selon la taille de son bureau : partons du 23" de base au 39" panoramique incurvé !!

Ne pas se sentir obligé de viser la 4K : un bon écran en Full HD standard 16/9 ou un peu plus comme de la 2.5K avec la taille d’écran adapté, mais plus on monte en définition, plus la CG aura du travail donc plus la configuration sera tirée vers le haut et chère.

 

Côté boîtier, prendre de la puissance en alimentation, selon la carte graphique (800 W ou plus....) mais SURTOUT bien étudier l'aspect décibel : la simulation est (très) gourmande, elle va va chauffer tout ça et mettre à l'épreuve des heures durant (en continu selon la durée des vols) donc disposer d’un boîtier trop bruyant a été choisi, c'est « l’environnement familial » qui va le supporter, à moins de disposer d’une salle dédié.

0069 ventil facade

 

Et quand bien même. Donc bien veiller à ce que les ventilateurs soient assez grand pour refroidir sans pour autant te donner l'impression d'être dans un Mirage 2000... alors que l’on pilote un petit avion à hélice !

0069 Alim CM   0069 config 1

 

Clavier / souris : sans fil est une bonne chose, car il va y en avoir d'autres, incontournable, donc autant limiter ces deux là.

On pourrait aussi aborder le cas de la VR - réalité virtuelle : MFS intègre cette technologie. Mais le prix de la machine augmente aussi de manière conséquente, devenant de l’ordre de 4 à 5000 €, ce n’est pas donc pas le sujet ici.